Perles du 911

Perles du 911

Tours Jumelles - Pourquoi de tels effondrements ?

(script de Jérôme Quirant reproduit ci-après)


Les effondrements des tours jumelles du WTC le 11 septembre 2001 ont marqué les esprits. C'était la première fois depuis la ruine du pont de Tacoma en 1940 qu'on filmait une telle catastrophe. La vitesse et la rectitude des effondrements ont tout particulièrement intrigué et bruité la toile :

 

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En préambule, rappelons la cause principale des effondrements : des incendies étendus sur plusieurs étages, amorcés par plus de 20 m3 de kérosène et contre lesquels, faute d'accès, les pompiers n'ont pu lutter efficacement. La structure porteuse des tours étant en acier, sans protection active ou passive, ou en tout cas très amoindries, le matériau est très vite monté en température et a perdu l'essentiel de sa résistance mécanique :

Courbe de montée en température d’un incendie

 

 

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Perte de résistance de l’acier en fonction de la température

 

 

Lorsqu'un ou plusieurs étages ont cédé, ce sont des blocs d'environ 15 (WTC1) et 30 étages (WTC2) qui se sont mis en mouvement :

 

Etages restants au-dessus des impacts des WTC1 et WTC2

  

Effondrement du WTC2

 

Il était impossible que de telles masses soient stoppées par la structure sous-jacente. Elle n'était pas calculée pour cela ! Comment de simples équerres, conçues pour supporter le poids d'un plancher, auraient-ils pu arrêter cela ?

 


Equerres conçues pour supporter les planchers

 

Cette impossibilité est d'autant plus flagrante lorsqu'on observe en détail une technique de démolition contrôlée appelée « vérinage ». Dans ce cas, sans explosif mais avec des vérins, un bloc de 6 à 8 étages maximum (et parfois moins) est désaxé. Il chute alors sur le reste du bâtiment et le détruit complètement :

 


Démolitions contrôlées par vérinage


 

C'est la gravité qui exerce le rôle moteur et explique la trajectoire verticale des effondrements : pour dévier ou basculer le bloc en mouvement, il aurait fallu que des actions s'exercent latéralement. Les masses étaient telles dans le cas des tours jumelles (15 et 30 étages), que l'énergie acquise, dès l'amorce du mouvement, était considérable. D'où le peu d'effet de la structure sous-jacente sur l'accélération subie... et donc la rapidité de chute des tours 1 et 2.

 

 

 

Contrairement à ce qui a été affirmé de façon mensongère par les conspirationnistes, cette chute « parfaitement symétrique » n'a rien d'étonnant. Des cas semblables se sont d'ailleurs produits dans l'histoire de la construction. Par exemple à Belém (Brésil) le 29 janvier 2011, le Edifício Real Classimmeuble de 35 étages en construction mais fragilisé par des malfaçons, s'est effondré sur lui-même en faisant 3 victimes :

 


Avant effondrement

 


 Après effondrement

 

La tour est tombée sans provoquer de dégâts majeurs parmi les immeubles voisins :


 

 

 

 

 

 

 

Malgré ces évidences du point de vue de la physique, un architecte américain, Richard Gage, a constitué une association d' « Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre » qui réclame, au travers d'une pétition, la réouverture de l'enquête sur les effondrements. Le nombre de signatures est à ce jour de plus de 1700 (octobre 2012), mais une pétition de « Boulangers et Pâtissiers » ou « Bouchers et Charcutiers pour la vérité sur le 11 septembre » aurait autant de poids et de valeur... Pourquoi ? Parce qu'en calcul de structures, il y a autant de différence entre un architecte, un ingénieur et un scientifique qu'en médecine entre un pharmacien, un médecin généraliste et un professeur. Si ces différents métiers existent, comme pour les boulangers, pâtissiers, bouchers ou charcutiers, c'est qu'ils ont chacun des exigences de compétences différentes. Pour l'expertise de situations telles qu'ont connues les tours jumelles, ce sont aux scientifiques ayant bâti les codes de calcul qu'on s'adresse. Pas aux ingénieurs qui ont conçu les bâtiments pour résister à des charges « classiques ». Vous viendrait-il à l'idée de consulter votre pharmacien pour un grave problème cardiaque ? Pourtant, même les architectes d'intérieur sont répertoriés par Richard Gage dans sa pétition, et même des ingénieurs en électricité, informatique, hydraulique, mécanique auto... représentant 95 % des signataires donnent leur avis sur l'effondrement des tours !


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10/12/2012
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