Perles du 911

Perles du 911

Le 11 septembre 2001 vu par Jean-Marie Le Pen

A son tour, Jean-Marie Le Pen exprime ses doutes sur le 11 septembre 2001 :

 

 

Rappelons que parmi les précurseurs de la thèse de l'implication gouvernementale dans les attentats du 11 septembre 2001, il y avait American Free Press, une organisation d'extrême-droite aux Etats-Unis. Il ne faut donc pas s'étonner que Jean-Marie Le Pen n'y soit pas insensible non plus. D'ailleurs, au cours de sa longue carrière tumultueuse, cet éternel persécuté a été la cible d'une multitude de complots paraît-il...

Interview de Jean-Marie Le Pen sur Radio Classique, par Guillaume Durand :

 

Guillaume Durand : « Jean-Marie Bigard le comique a remis en cause encore une fois la théorie officielle du mois de septembre 2001 à propos de l'affaire du World Trade Center. Est-ce que vous faites partie des gens qui contestez cette version officielle ? C'est-à-dire une responsabilité d'Al Qaeda euh... »


Jean-Marie Le Pen : « Non je ne parle pas d'Al Quaeda. Moi je ne sais pas... Ceci est un écouteur, normalement ce n'est pas une chaise. Alors si on me dit que cette chaise, je ne le croirais pas. Et je partage la suspicion de millions de gens par rapport à la thèse officielle qui nous a été avancée. Je voudrais citer un seul exemple, c'est celui du Pentagone : on nous dit qu'il y a un avion de ligne qui a percuté le Pentagone. On nous montre un trou de 6 m de diamètre, et il n'y a ni moteur, ni carlingue, ni siège, ni queue d'appareil, ni ailes, ni rien du tout. Alors, on se moque de nous ! »


Guillaume Durand : « Est-ce que vous diriez jusqu'à une certaine forme de négationnisme, considérant que ça été organisé entièrement par les Américains ? »


Jean-Marie Le Pen : « Oh, je sais que c'est un mot absolument abominable et qui mérite le bagne maintenant. »


Guillaume Durand : « Vous dites ça en souriant. »


Jean-Marie Le Pen : « Mais en effet j'ai le droit de douter, de cela et d'autres choses... Je crois avoir, en tant que citoyen libre, le droit de douter de tout. On ne peut pas m'imposer de croire en quelque chose que refuse ma raison. Voilà. »


Guillaume Durand : « Le doute, finalement, c'est votre marque de fabrique ? »


Jean-Marie Le Pen : « Oui, voyez-vous, je suis assez voltairien de ce côté-là. Ca va vous surprendre... »


Guillaume Durand : « Humm... »

 

Le doute n'est pas voltairien mais cartésien. Qu'importe la différence entre Voltaire et Descartes, c'est un « point de détail »...

 

Le doute est le premier pas vers la science, mais le doute de Jean-Marie Le Pen est plutôt un pas vers sa « science » :

 

« Les sidaïques, en respirant du virus par tous les pores, mettent en cause l'équilibre de la Nation. (...) Le sidaïque (...) est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. » (L'heure de vérité, chaine de télévision Antenne 2, 6 mai 1987).

 

Quant à ses doutes sur le 11 septembre 2001, Jean-Marie Le Pen (et par la suite Roland Dumas) ne fait que reprendre l'une des premières marottes de Thierry Meyssan : le fameux trou de quelques mètres de "diamètre" visible au 1er étage du mur du Pentagone, tout en ignorant l'étendue des dégâts au rez-de-chaussée. Moralité : quand un conspirationniste lance une ineptie, d'autres la répètent comme des magnétophones au lieu de réfléchir par eux-mêmes.

À l'instar des conspirationnistes, Jean-Marie Le Pen aurait également aimé voir des grosses pièces d'avion reconnaissables telles que les ailes ou la carlingue, alors que le crash sur le Pentagone est d'une rare violence, à plus de 800 km/h... Quant aux pièces de moteurs, il suffit d'un tout petit peu de bonne volonté pour en trouver des photos sur le Net. Mais il ne faut pas trop en demander aux pseudo-chercheurs de vérité que sont les « truthers ».

 

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30/12/2011
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