Perles du 911

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Le vérinage, une technique douce de démolition contrôlée

Le vérinage est un procédé français de démolition contrôlée sans recours à des explosifs, inventé et breveté en 1997 par l'entrepreneur alsacien Dominique Ferrari, chef d'entreprise de la société française  FERRARI SAS Démolition.

 

La technique consiste à installer d'énormes vérins à un seul étage situé au 2/3 de la hauteur du bâtiment. Ces vérins exercent une poussée horizontale ou oblique de plusieurs centaines de tonnes sur des colonnes. L'affaiblissement d'un seul étage suffit à mettre en mouvement les étages supérieurs. La gravité termine le travail en provoquant l'effondrement de l'ensemble du bâtiment. Cette méthode est particulièrement adaptée aux bâtiments confinés dans des zones urbaines denses, car elle permet de réduire le périmètre de sécurité.


Certains théoriciens de la conspiration citent une vidéo d'une démolition sans explosifs d'un immeuble de 14 étages à Vitry-sur-Seine, afin de sous-entendre qu'une "démolition contrôlée" sans explosion du World Trade Center aurait été possible. 


Cette théorie leur permettrait d'expliquer l'absence de bruit d'explosion audible à des kilomètres à la ronde dans les moments précédant les effondrements des WTC1, WTC2 et WTC7, contrairement aux vraies démolitions contrôlées. Cependant, la technique utilisée sur la tour ABC Balzac de Vitry-sur-Seine nécessite l'installation de puissants vérins hydrauliques. Un matériel aussi imposant ne serait pas passé inaperçu dans les touts des WTC et aurait été découvert parmi les gravats. 

En fait, la démolition réalisée à Vitry-sur-Seine illustre le principe de fragmentation mutuelle des parties supérieure et inférieure du bâtiment, décrit par l'ingénieur en structure Zdeněk Ba�ant, et montre que la rupture d'un seul étage suffit à faire tomber tout un bâtiment. Il faut préciser toutefois que ce procédé peut nécessiter un lourd travail préalable d'affaiblissement des colonnes porteuses. Mais là encore, une telle préparation ne serait pas passée inaperçue par les occupants qui fréquentaient quotidiennement les tours du WTC, mais aussi par les pompiers.

Cette vidéo permet également d'illustrer la différence entre la charge statique (poids des étages supérieurs) et la charge dynamique (pression supplémentaire provoquée par la chute des étages supérieurs). Pour des raisons de marge de sécurité, les colonnes sont généralement dimensionnées pour supporter plusieurs fois la charge des étages supérieurs, mais seulement en mode statique.

Enfin, on observe que l'absence d'explosif lors de l'effondrement de la tour ABC Balzac n'empêche pas de provoquer :
  • la formation d'un important nuage de poussière, malgré l'utilisation de jets d'eau. Ce qui invalide la théorie selon laquelle la pulvérisation du béton, telle que apparaissant lors des effondrements des Twin-Towers, serait la "preuve" de la contribution d'explosifs.
  • un effet de souffle, l'air comprimé et la poussière étant chassés violemment vers l'extérieur des étages. On peut observer un phénomène semblable lors des effondrements des Twin-Towers.

Voir aussi la démolition contrôlée de 2 tours à Châlon-sur-Saône :

 

Démolition contrôlée par vérinage et câbles :

 

La vidéo ci-dessous représente la démolition du bâtiment Sansonnets dans la cité des oiseaux à Vandoeuvre-les-Nancy par la société Cardem en février 2004 :

 

 

Certains affirment que les Tours Jumelles n'auraient jamais pu s'effondrer à la manière d'un château de cartes le 11 septembre 2001 « sans avoir placé des charges explosives à chaque étage ». Mais il existe un contre-exemple à cette affirmation : le brevet européen référencé EP 1 082 505 B1 déposé en 1999 par Dominique Ferrari.


Le brevet décrit une amélioration du procédé de vérinage, qui auparavant présentait ces limites :

  • il ne convenait pas à la démolition d'immeubles de plus de 15 ou 16 étages ;
  • les pièces étayées à l'arrière du vérin restaient debout après l'écroulement des dalles et murs poussés par le vérin, et formaient alors une flèche instable difficilement maîtrisable par les opérateurs. Au-delà d'une certaine hauteur, cette flèche devenait trop dangereuse.

Pour remédier à ce manque, le système d'amorce de l'effondrement total de l'immeuble est complété avec des câbles, qui sont disposés dans une série de poulies de mouflage afin de démultiplier leur force de traction.

L'inventeur apporte ces précisions intéressantes :

  • cette amélioration convient à tout type d'immeubles, et sans limitation de hauteur ;
  • il n'est pas nécessaire de fragiliser la structure de l'immeuble (un atout pour la sécurité des opérateurs, notamment lors d'éventuelles secousses sismiques).


Voilà qui devrait faire réfléchir les théoriciens de la « démolition contrôlée » des Tours Jumelles, car :

 

Nota : certains conspirationnistes rétorquent que le vérinage nécessite une préparation par évidage de 1 ou 2 étages. Mais il ne faut pas oublier de rappeler que les Tours Jumelles ont violemment été impactés par des Boeing 767 sur quelques étages.

 

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17/12/2011
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