Perles du 911

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Tours Jumelles - Amorce des effondrements et phase des effondrements

Cet article est constitué de deux parties :


Amorce des effondrements :

 

 

Pour soutenir la théorie de la « démolition contrôlée » des Tours Jumelles, les théoriciens de la conspiration attaquent le rapport officiel du NIST en insistant sur le fait qu'un incendie de bâtiment ne fait pas fondre l'acier. Cet argument ne tient pas la route, car le NIST n'a jamais soutenu que l'acier avait fondu.

En réalité, le NIST affirme que la montée de la température provoquée par les incendies était suffisante pour affaiblir la structure métallique des tours. Pour comprendre le mécanisme de l'amorce de l'effondrement de ces tours, il est important de connaître leur structure. La plupart des gratte-ciel ont un coeur constitué de béton et/ou des colonnes périphériques renforcées avec du béton. Mais les Tours Jumelles étaient à structure métallique. 

Dans le cas des WTC, les colonnes et poutres en acier étaient revêtues d'une couche de protection ignifuge, qui a été en partie souffler un moment des impacts des avions. Dans la Tour Nord, 15 % des colonnes périphériques et 13 % des colonnes du coeur ont été sérieusement endommagés. Dans le cas de la Tour Sud, c'était 14 et 21 %. 

Contrairement aux autres incendies de bâtiments, les crashs ont projetés des débris traversant de nombreuses cloisons, laissant ainsi le carburant se répandre dans les parties les plus vulnérables des tours. La cartographie des températures du 82e étage de la tour sud (voir à 01:23) peu avant sa chute montre que les flammes étaient concentrées dans le coin Nord-Ouest.

Bien que l'acier ne fonde qu'à partir de 1550°C, il perd 50% de sa résistance dès 600°C et plus de 90% vers 900° C :

 


(graphique tiré des Techniques de l'Ingénieur)

 

Dans les tours jumelles, les incendies ont fait monter la température jusqu'à environ 1000°C. Au fur et à mesure que les poutres des planchers s'affaissaient sous l'effet de la chaleur, elles exerçaient une traction à chaque extrémité sur les colonnes du coeur et sur celles de la périphérie. Du fait que les colonnes périphériques supportaient 40 % du poids du bâtiment et qu'elles étaient affaiblies par l'incendie, l'affaissement des poutres provoqua le flambage (ou flambement) des colonnes vers l'intérieur (voir à 02:0502:12 et 03:02 les photos prises peu avant les effondrements des Tours Sud et Nord) :

 

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Le flambement s'est accentué jusqu'à atteinte du point de rupture des colonnes périphériques :

 

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Cette rupture se produit en raison d'un transfert des charges très rapide vers les colonnes restantes, à l'image de la rupture de ce qui reste de soutien à ce silo, où là non plus aucun explosif n'est utilisé :

 

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Les incendies les plus intenses se sont produits là où les débris ont été projetés. C'est pour ça que le haut de la Tour Sud s'est incliné vers l'Est, et celui de la Tour Nord légèrement vers le Sud peu avant son effondrement. 
A 10h21, un officier de l'unité aérienne du Fire Departement of New-York (FDNY) rapporta que le haut de la Tour Nord était en train de bouger au coin Sud-Ouest et tendait à s'incliner vers le Sud :

 



À propos du métal fondu s'écoulant depuis le coin Nord-Ouest de la Tour Sud (voir à 03:38), rappelons que le Boeing 767 est constitué à 80 % d'aluminium, dont le point de fusion varie de 548 à 660°C selon l'alliage avec le cuivre : 

 


 

Rappelons aussi que les colonnes périphériques des Tours Jumelles étaient protégées extérieurement par des tôles en aluminium. Voir aussi l'article Aluminum and the World Trade Center Disaster.

 


Nota : l'acier est un matériau élastique. Une haute structure en acier a donc besoin de la rigidité des planchers en béton pour assurer sa stabilité. Voir l'expérience réalisée par le professeur Eduardo Kausel (du Massachusetts Intitute of Technology).


 

A propos de la phase suivante, celle de l'effondrement par empilement des planchers :

Comment un plancher comme celui-ci :



conçu pour supporter environ 5 fois son propre poids (amplement suffisant pour accueillir l'aménagement intérieur et les occupants) :



et fixé sur ces attaches :



aurait-il pu arrêter la chute de ce bloc ?

 

Ce sont les colonnes qui supportent le poids des étages supérieurs, pas les planchers.
 

A partir du moment ou un bloc de 15 ou 30 étages s'effondre, aucun plancher n'est en mesure de supporter le poids des gravats qui en résultent, et encore moins d'encaisser leur énergie cinétique (voir l'article sur l'effet marteau).
 

Lorsque les planchers se dérobent, les colonnes en acier deviennent vulnérables aux sollicitations tangentielles, en particulier au niveau des jonctions. Ces colonnes ne pouvaient donc pas résister à la puissance du souffle et des éjections provoqués par l'avalanche des gravats.


Voir aussi :

 

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12/10/2013
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